appel de cthulhu

Je serais plus partant pour du WjdR, histoire qu'on ne le mette pas trop de côté.

ben j'ai pas de perso à wJdr (j'en ai plus à Ctuluh tu me diras )

donc wjdr.

tous le monde est ok ?

On refera nos persos ensemble, c'est plus sympa et direction l'aventure, ça vous va ?

Yep.

Par contre, je garde ma Halfling heing! (même avec ses stats moisies )

Ok pour moi

on retire tout, ensuite ta halfeling te servira de perso de rechange au cas ou.

je prefère que tout le monde assiste a la création des autres persos c'est plus conviviale.
vous pourrez vous chambrer etc.....

reste l'accord de matthieu et je valide.

oui oui, pas de soucis...

donc samedi 15 heures ça convient a tout le monde ?

ok pour moi

Ma halflingueuh...

Tant pis, je vais créer un perso encore plus casse-c*******, rien que par mesquinerie Ryuukesque!

j'espère ne pas jouer un paraplégique génial sur le plan intellectuel... ça peut servir à Ctuluh mais là je ne vois pas...

pendant les vacances scolaire souhaitez vous faire un petit cthulhu ?

4 joueurs au minimum.

Je pourrais jouer mon Exploratrice alcoolique?

si elle participe un peu plus, oui.

Okay, ça marche!

Ryuuk, piégé!

partant, date à preciser

je serai en vacance la semaine prochaine.

donc pour le 28 juin je peux vous proposer une partie de cthulhu, pour ceux que ça interesse, dites le moi.

1d6 points de santé mental + 5% dans une compétence au choix, a celui qui me fait un résumé de la partie.

a vous de jouer.

le 28 juin, le 18 c'est trop tôt.

m'en fout je suis dispo, reste a touver au moins 3 autres joueurs.

pas de résumé de partie !!!
c'est bien dommage tout ça.

sinon, aucun autre joueur en dehors de teuphane pour un cthulhu le 28 juin ????

Désolé Xav' j'déménages de mon appart, j'ai mes partielles et l'état des lieux du coup c'est pas possible .

Journal de Tobias Gagnon

Je reprends ce journal, abandonné depuis quelques temps, pour relater des évènements très étranges qui ont bouleversé ma vie. Je ne donnerai ni les dates, ni les véritables noms de mes amis car les évènements tragiques que nous avons vécus pourraient sans doutes nous apporter des ennuis si, des responsables bornés d'une autorité locale ou fédérale, s'y intéressait.

En juin 192. donc, alors que je menais une existence assez terne, j'eus l'occasion de participer à une expédition commanditée par la professeur Billing. Il s'agissait de partir en Arizona pour retrouver des méteores qui y étaient tombée en pluie quelques jours auparavant. Je m'étais tout de suite porté volontaire pour mon éditorial et je bénéficiait d'une voiture et de matériel. Tout se passait très facilement comme si une force inconnu me prédestinait pour cette mission. Je fus aussitôt associé à trois personnes. Indiana, un solide jeune homme plein de ressource et sa compagne Mira, ainsi que Norbert, un brillant professeur d'histoire à l'université.

Nous partîmes pour la ville de Winslow à environ 1200 km d'Arkham et après deux jours de voyage, on nous définit une zone de recherche. Notre quête nous éloignait de plus en plus des habitations et au bout de quelques temps nous nous retrouvâmes dans un pays accidenté, occupé par une forêt si ancienne que l'on avait l'impression qu'elle existait déjà, avant l'arrivée de l'homme dans ce monde...

Un malaise de plus en plus palpable nous habitait. Un premier fermier nous chassa de chez lui avec violence. Un peu plus loin encore, à des kilomètres de toute civilisation, nous trouvâmes une nouvelle ferme. Le fermier qui se nommait Kevy Stone nous fit bon accueil et nous indiqua par où il avait entendu, le jour de la chute des météorites, une grande explosion et vu une violente lumière ! Nous étions enfin sur une piste ! Nous l'engageâmes comme guide et il nous promis de nous emmener dans la région du grand marais où les pierres étaient sans doutes tombées.

Il m'arriva alors plusieurs choses étranges. J'eus, dans la grange où nous logions, la vision d'une femme, blanche aussi nette qu'un de ces fantômes qui apparaissent au cinéma. J'en fus sérieusement ébranlé. Je fis ensuite des rêves terrifiants: des morts m'appelait au secours pour les délivrer ! Le lendemain nous nous séparâmes pour mieux quadriller la zone et quand nous pénétrâmes moi et Indiana dans le cimetière abandonné de l'ancienne mine je vis de nouveau la femme qui m'appelait à l'aide et je fus pris d'un mal de tête si violent que je me mis à saigner du nez. Le soir la femme du fermier nous annonça que ni lui ni nos deux compagnons n'étaient rentrés...

Nous partîmes tout de suite à leur recherche et là... Nous découvrimes l'horreur ! Dans le coeur du marais, au milieu de plantes torturées par une force mauvaise, et venant sans doute des abimes du temps: un charnier, perpetué sans doute depuis des temps immémoriaux avec en son milieu, la plus répugnante idole qu'il m'est été donné de voir ! Perdus dans les ténèbres de ce noir paysage paludéen, nous attendîmes l'aube dans la puanteur abjecte de la boue et des cadavres... Alors il vint, l'honnête fermier au regard fou traînant derrière lui nos deux compagnons nus et enchainés.

Le reste est un peu confus dans mon souvenir... Nous le menaçâmes de nos armes, mais dans un rire dément, il se jeta alors sur ses victimes, en brandissant un couteau. Pour l'en empécher, je me jetai sur lui mais l'homme, une force de la nature, me brisa le nez d'une violente manchette. Cela permit néamoins à Indiana de l'avoir en ligne de mire et il l'abattit comme on tue une bête sauvage, alors que l'homme, furieux le chargeait son poignard à la main.
Nous mîmes alors le feu à l'idole, et j'eus la vision des âmes libérées des défunts qui s'échappaient dans un murmure de remerciement. Nous rentrâmes alors à la ferme pour annoncer à la femme, le triste sort de son mari. Elle avoua qu'il avait changé et qu'il lui faisait peur, mais en même temps elle nous maudit et j'ai même aujourd'hui le monstrueux regret de ne pas l'avoir elle aussi et son fils, éliminés tant je pense qu'un mal étrange avait déjà pénétrer leurs coeurs.

Je sais maintenant que le monde est bien plus vaste et inquiétant que ce qu'il parait, mais je sais aussi que j'y ai d'une certaine façon trouvé ma place, au côté d'hommes et de femmes, qui refusent l'asservissement et l'obscurantisme.